Comprendre les habitudes de déplacement des clients dans un magasin est un autre élément clé d’un agencement réussi. En effet, la manière dont les gens circulent et naviguent dans les rayons influence grandement leurs achats. En décryptant leurs parcours, on peut optimiser le plan du magasin pour maximiser les ventes.
Chaque client est unique, mais on observe des tendances et des schémas récurrents. La plupart suivent inconsciemment un chemin en forme de boucle dans le sens inverse des aiguilles d’une montre. Ils entrent, tournent à droite et longent les murs extérieurs avant de revenir vers l’entrée. C’est le fameux « parcours client » qu’il faut avoir en tête lors de l’agencement.
Quelles sont les habitudes de déplacement des clients dans le magasin ?
Comprendre les habitudes de déplacement des clients dans un magasin est un autre élément clé d’un agencement réussi. En effet, la manière dont les gens circulent et naviguent dans les rayons influence grandement leurs achats. En décryptant leurs parcours, on peut optimiser le plan du magasin pour maximiser les ventes.
Chaque client est unique, mais on observe des tendances et des schémas récurrents. La plupart suivent inconsciemment un chemin en forme de boucle dans le sens inverse des aiguilles d’une montre. Ils entrent, tournent à droite et longent les murs extérieurs avant de revenir vers l’entrée. C’est le fameux « parcours client » qu’il faut avoir en tête lors de l’agencement.
Voici d’autres habitudes de déplacement classiques :
- Les clients pressés font des courses plus ciblées. Ils se rendent directement dans les rayons qui les intéressent, généralement ceux avec les produits de base (pain, lait, fruits et légumes).
- À l’inverse, les clients plus flâneurs prennent le temps de se balader dans tout le magasin. Ils sont plus enclins aux achats impulsifs.
- Les rayons spacieux et dégagés attirent plus de monde que les allées étroites et encombrées.
- Les gens ont tendance à ne pas revenir en arrière. S’ils ont oublié quelque chose, tant pis ! L’ordre des rayons est donc stratégique.
En voici un exemple fictif de trafic dans le magasin :
Zone | Caractéristique | Optimisation |
Entrée | Très forte affluence | Placer les promos pour capter l’attention |
Rayon fruits et légumes | Beaucoup de trafic | Le mettre au fond pour faire traverser tout le magasin |
Rayon surgelés | Peu visité | Le rapprocher de l’entrée pour le dynamiser |
En réorganisant intelligemment les rayons et en répartissant les produits selon les flux de circulation, le magasin s’adaptera parfaitement aux habitudes de sa clientèle. Cela facilite leur shopping, augmente leur satisfaction et in fine leurs dépenses.
Y a-t-il des zones de congestion ou d’encombrement actuelles ?
Identifier et résoudre les zones de congestion est crucial lors du réagencement d’un supermarché. Ces points noirs nuisent à l’expérience d’achat et peuvent dissuader les clients d’acheter, voire de revenir. Voici comment les repérer :
- Observer directement aux heures pleines
- Analyser les vidéos de surveillance
- Écouter les remontées des équipes
- Prendre en compte les commentaires clients
Une fois les zones problématiques identifiées, place à l’action ! Quelques leviers d’optimisation :
- Élargir les allées les plus empruntées
- Repenser le routing client
- Déplacer les rayons embouteillés
- Multiplier les facings des produits très demandés
- Réorganiser l’espace caisse
Voici un exemple de plan d’action pour un magasin fictif :
Zone congestionnée | Action corrective |
Allée centrale | Élargissement de 50 cm |
Rayon fruits et légumes | Réagencement du rayon |
Caisse | Ajout de caisses automatiques |
En appliquant des mesures ciblées, l’encombrement se résorbe. Les clients et les employés circulent plus facilement, pour une expérience d’achat et de travail plus fluide. Le magasin gagne en performance !
Où placer les produits pour encourager les achats impulsifs ?
Ces articles que le client n’avait pas prévu d’acheter mais qu’il glisse quand même dans son panier sous le coup d’une envie soudaine sont une manne à exploiter. Pour les encourager, tout est affaire d’emplacement et de mise en scène des produits.
Le premier réflexe est de les exposer dans les zones à fort trafic. C’est le cas de l’entrée du magasin, des allées centrales, des têtes de gondole ou encore de l’espace caisse. Dans ces endroits stratégiques, difficile pour le client de passer à côté !
Il existe d’autres techniques d’agencement efficaces :
- Placer les produits tentants à hauteur des yeux et des mains. C’est prouvé : ce qu’on voit, on le prend.
- Les disposer en vrac dans de grands bacs. Le client peut choisir sa quantité, il en met souvent plus que prévu.
- Créer des ilots dédiés aux produits festifs ou saisonniers (chocolats à Noël, solaires l’été…). Un vrai piège à achats impulsifs !
- Utiliser des meubles réfrigérés ouverts pour les produits frais. Leur apparence appétissante fait craquer.
- Jouer sur les associations d’idées. Chips apéritives près des bières, piles à côté des jouets… À chaque rayon ses petites tentations.
Le choix des familles de produits à mettre en avant est aussi très stratégique. Certaines se prêtent plus aux achats d’impulsion :
Famille de produits | Exemples |
Snacking | Gâteaux, biscuits, chocolats, bonbons |
Boissons | Sodas, jus de fruits, bières |
Épicerie d’appoint | Sauces, condiments, épices |
Hygiène-beauté | Crèmes, maquillage, parfums |
Loisirs | Jouets, magazines, gadgets |
Évidemment, il ne faut pas en faire trop. Assaillir le client de produits impulsifs dans tous les recoins du magasin peut être contre-productif et frustrant. L’art est de distiller ces tentations avec parcimonie et créativité, au bon endroit et au bon moment.
On peut par exemple imaginer un meuble dédié aux envies sucrées à côté du rayon café. Ou des petits jouets rigolos près des fruits et légumes pour tenter les enfants. Les possibilités sont infinies !
Comment regrouper les produits de manière logique et intuitive pour les clients ?
Un magasin bien organisé, où l’on trouve facilement ce que l’on cherche, sera toujours plus agréable et efficace qu’un capharnaüm sans logique apparente. Pour y parvenir, il faut adopter le point de vue du consommateur et regrouper les produits de manière intuitive.
La règle d’or est de rassembler les articles par univers de consommation cohérents. L’idée est de recréer les rayons tels qu’ils existent dans l’esprit des clients. Par exemple, tout ce qui concerne le petit-déjeuner doit être au même endroit : café, thé, cacao, céréales, biscottes, confitures… Cela facilite grandement le parcours d’achat.
Voici quelques techniques de regroupement efficaces :
- Par moment de consommation : petit-déjeuner, apéritif, goûter, dîner…
- Par composants de repas : entrées, plats, desserts, boissons…
- Par type de préparation : produits frais, surgelés, épicerie, conserves…
- Par famille de produits : féculents, légumes, viandes, poissons, produits laitiers…
L’agencement en rayons doit aussi respecter la logique d’utilisation des produits. Il est pertinent de regrouper les articles complémentaires, souvent achetés et consommés ensemble. Quelques exemples parlants :
Produit principal | Produits complémentaires |
Pâtes | Sauces tomate, fromages râpés, huile d’olive |
Viandes | Épices, marinades, sauces d’accompagnement |
Gâteaux | Préparations pour gâteaux, décorations sucrées |
Cette organisation cross-merchandising a un double avantage. D’abord, elle facilite la vie du client qui trouve au même endroit tout ce dont il a besoin. Ensuite, elle stimule les ventes additionnelles en lui suggérant ces fameux produits complémentaires auxquels il n’aurait pas pensé.
Dans la même logique, on peut aussi créer des univers thématiques événementiels. C’est le cas des espaces barbecue l’été, des rayons de Noël ou encore des îlots spécial Chandeleur. Ces endroits rassemblent tous les produits dédiés à une occasion particulière. C’est très pratique pour le client… et très bon pour le chiffre d’affaires !
Comment rendre le magasin plus agréable et accueillant pour les clients ?
Pour rendre son magasin plus agréable et chaleureux, il faut jouer sur plusieurs leviers. Le premier est l’ambiance visuelle. Couleurs, lumières, matériaux, décoration… chaque élément compte. L’objectif est de créer un univers propice à l’achat, qui reflète les valeurs de l’enseigne.
Par exemple, un supermarché bio misera sur des teintes naturelles et des matériaux bruts comme le bois pour affirmer son positionnement. À l’inverse, une enseigne discount jouera la carte de la simplicité avec des couleurs vives et des agencements épurés.
L’éclairage est un point particulièrement important. Une lumière bien pensée met en valeur les produits, crée des ambiances différenciées par zone et facilite l’orientation. Quelques pistes :
- Un éclairage blanc et brillant pour les fruits et légumes qui renforce l’aspect frais
- Des spots directionnels pour sublimer les produits phares et attirer l’œil
- Des suspensions design qui habillent l’espace et cassent les codes du supermarché classique
L’ambiance sonore est un autre levier puissant. Une musique bien choisie agit sur l’humeur des clients et les met dans de bonnes dispositions. Là encore, elle doit être en cohérence avec l’identité du magasin. Un supermarché familial pourra diffuser des tubes entraînants tandis qu’une enseigne premium préférera des sonorités lounge et feutrées. L’essentiel est de privilégier des morceaux sans paroles, qui ne lassent pas même en cas de passage fréquent.
Les facteurs sensoriels ne s’arrêtent pas là. Les odeurs ont aussi un grand pouvoir d’influence, souvent inconscient. Diffuser un parfum agréable dans le magasin aura un effet apaisant, donnera une image positive et poussera même à l’achat. Attention cependant à ne pas trop en faire : mieux vaut miser sur des fragrances légères et subtiles.
Enfin, il ne faut pas oublier le confort d’achat au sens large. Quelques fondamentaux :
- Une température adaptée, ni trop chaude, ni trop froide
- Un magasin propre et bien rangé à tout moment de la journée
- Des rayons spacieux qui laissent circuler facilement, même avec un caddie
- Du mobilier ergonomique et pratique : rayonnages à bonne hauteur, paniers roulants…
- Des services qui facilitent la vie : toilettes propres, sacs en libre-service, fontaine à eau…
Le nouveau plan répond-il aux normes de sécurité et d’accessibilité en vigueur ?
Lors de la refonte de l’agencement d’un supermarché, il est crucial de s’assurer que le nouveau plan respecte toutes les normes de sécurité et d’accessibilité en vigueur. C’est une obligation légale, mais aussi un impératif moral pour garantir le bien-être et l’inclusion de tous les clients. Pas question de prendre le moindre risque en la matière !
Commençons par la sécurité. La priorité absolue est de permettre une évacuation rapide et fluide du magasin en cas d’incident (incendie, alerte à la bombe…). Pour cela, il faut des allées suffisamment larges et dégagées, sans entrave ni obstacle. La règle d’or : toujours maintenir un passage d’au moins 1,40 m entre les rayonnages pour laisser passer deux personnes de front, même avec des caddies.
Les issues de secours doivent aussi être parfaitement libres d’accès. Pas de présentoir ou de palette qui déborde ! Elles seront correctement signalées par des panneaux lumineux, visibles de loin. L’éclairage de sécurité est un autre point clé. Il doit être suffisamment puissant pour guider les clients vers la sortie en cas de coupure électrique.
Les équipements de lutte contre l’incendie seront judicieusement répartis dans le magasin. Extincteurs, RIA (robinets d’incendie armés), sprinklers… leur nombre et leur emplacement doivent être conformes à la réglementation, sans zone blanche. Même chose pour les détecteurs de fumée qui donneront rapidement l’alerte.
Autres points de vigilance côté sécurité :
- La stabilité des rayonnages, renforcée par des équerres de fixation
- L’absence d’angle vif ou de partie tranchante sur le mobilier
- Le bon état des revêtements de sol, sans aspérité ni défaut
- Le rangement sécurisé des produits dangereux (solvants, produits ménagers…)
Passons maintenant à l’accessibilité. Depuis la loi de 2005, tous les ERP (établissements recevant du public) doivent être aménagés pour permettre l’accès des personnes handicapées, quel que soit leur type de handicap. Un magasin accessible, c’est par exemple :
- Un parking avec des places dédiées situées au plus près de l’entrée
- Des allées suffisamment larges pour circuler en fauteuil (1,40 m minimum)
- Un sol régulier, sans ressaut ni marche de plus de 2 cm
- Des rayons à bonne hauteur, atteignables par tous (moins de 1,40 m)
- Des produits faciles à attraper, sans effort particulier
- Un éclairage puissant et homogène, sans zone d’ombre
- Une signalétique claire, avec des contrastes de couleurs pour les malvoyants
- Des boucles magnétiques pour les personnes appareillées
Voici un tableau récapitulatif des principaux points à contrôler :
Norme | Critères |
Sécurité incendie | Largeur des allées, issues dégagées, éclairage, équipements |
Accessibilité motrice | Largeur de passage, absence d’obstacle, rayons atteignables |
Accessibilité sensorielle | Éclairage, contrastes visuels, boucles magnétiques |
En auditant rigoureusement son plan à l’aune de ces critères, le supermarché s’assure d’être en conformité avec la loi. C’est une obligation, mais aussi un engagement fort en faveur du bien-être de tous les clients. Car être accessibles à tous les publics, valides comme handicapés, c’est s’ouvrir à une clientèle plus large et favoriser le bien-vivre ensemble. Une démarche positive et porteuse de sens !